mercredi 19 septembre 2007

Insomnies : le traitement miracle.

Je suis insomniaque, comme pas mal de monde. Pas gravement, mais j'ai toujours eu du mal à m'endormir. Mais ces derniers jours, plus de problème. Voici donc en exclusivité, la méthode miracle pour soigner votre insomnie en trois étapes.
1) Fumez. Devenez dépendant à la nicotine. Ma dose est d'un paquet par jour, mais ça dépends probablement des gens. Attendez plusieurs mois, le temps que la vraie dépendance s'installe.
2) Arrêtez de fumer. Cela va probablement vous rendre très nerveux, c'est normal. Point important : n'utilisez aucun traitement de substitution. Cela marche encore mieux si vous êtes sumis a un stress temporaire dû aux circonstances, rentrée, nouveau boulot, etc.
3) Fumez une clope où un joint par jour, juste avant d'aller vous coucher.

C'est magique. Le soulagement provoqué par cette unique dose de nicotine est ce qu'il vous faut pour vous endormir. Evidemment, ça ne marche que si vous tenez, et que vous ne faites rien d'autre avant d'aller dormir. Faites vous un petit rituel, musique calme, pas de lumière, une marque de cigarette précise, etc.

Ca fait une semaine, et je n'ai jamais aussi bien dormi. Evidemment, ça va vous rendre nerveux, désagréable, vous prendrez peut être du poids, mais enfin, on a rien sans rien, pas vrai ?

Ne me remerciez pas, c'est gratuit.

lundi 10 septembre 2007

C'est la rentrée...

Insomnie, donc. Normal. J'ai l'habitude. Ca va se règler par un petit coup de pétard, histoire de pas être trop à la ramasse demain matin.

Je me demande ce que ça va donner, cette année. J'attends beaucoup de la rencontre de nouveaux gens, même si il y a peu de chance que ça soit aussi intéressant que l'an dernier. Enfin, sur le nombre, devrait quand même y avoir quelques uns pas trop ramollis du ciboulot.

Sinon, j'ai rencontré une fille assez extraordinaire. Aussi geek que moi, même centres d'intérêts, j'avais l'impression de me regarder dans un miroir en parlant avec elle, de discuter avec un autre moi. C'était vraiment super. Elle m'a prêté un bouquin magique, "Fragile Things" de Neil Gaiman, un auteur qui s'amuse avec les codes de la fantasy avec une infinie facilité, assez génial.

Bon, le seul point commun qu'on a qui me dérange un peu, c'est l'orientation sexuelle...elle aussi préfère les filles. L'ironie est assez jolie, depuis le temps que je cherche quelqu'un qui me ressemble. Enfin bon, c'est déjà bien.

J'oubliais la touche musicale...Portishead, l'album éponyme. Aérien et entêtant à la fois. Western Eyes...

Bonne rentrée à moi, et au lecteur hypothétique. Jusque là, l'adresse de ce blog est connue d'une seule personne, et je ne suis pas sûr d'avoir envie de trop la répandre. Peut être que si je me met à faire dans le plus léger, j'entamerais autre chose, on verra.

vendredi 6 juillet 2007

Another day that I can't find my head
My feet don't look like they're my own
I'll try and find the floor below to stand
And I hope I reach it once again

Juste vu "Indigènes". Un bon film sur la connerie militaire. J'en suis sorti avec une émotion familière, difficile à décrire. Un sorte de sourire intérieur devant l'absurdité de tout ça...entre les pleurs et le rire désabusé. Et Norah Jones n'aide pas.
Finalement, c'est peut être comme ça que je me sens le mieux. Je n'attends plus rien, plus rien ne m'atteins. Je me dis que finalement, non, la vie n'est pas belle. Et c'est aussi bien comme ça. La vie n'est rien, c'est à nous d'en faire quelque chose.
C'est l'état d'esprit que j'ai toujours atteint lors de discussion profondes et pseudo philosophiques, où j'ai réussi à démoraliser tout le monde. Pour moi la vie n'a ni sens, ni but, ni direction.
Un texte que j'avais écrit il y a quelque mois résume assez bien tout ça. Je colle.

Face à la dure réalité que n'importe quel être humain, tant au plan biologique qu'au plan logique, n'a pas la moindre valeur objective, deux attitudes sont possibles. On peut recouvrir sa tête de cendre et décréter la vanité de tout effort et de toute action, sombrer dans le fatalisme et l'indifférence.

On peut aussi se dire la chose suivante : je ne suis PAS rien. Je suis infinitésimal, certes. Mais j'existe et je pense. Ma lutte est perdue d'avance, je retournerais à la cendre, soit. Et alors ?

Soyons perdants, mais soyons au moins magnifique. La morgue, le dédain, le cynisme...rien n'a d'importance réelle. Mais pour moi, de mon microscopique et ridicule point de vue, certaines choses en ont. Sachant que c'est vide de sens, sachant que nous sommes voués à l'échec, je choisis de ne pas baisser les bras. J'existe, et je me bat. Pour moi, pour une idée, peu importe laquelle.

Il faut faire semblant d'y croire. Avec toute la distance possible, toute l'ironie qu'on peut y mettre, je choisis de me battre.

Ce texte n'est rien, relativement. Mais pour moi, il est la chose la plus importante qui soit. Je choisis, et peu importe si c'est vrai où non, si je suis libre où pas, je choisis de continuer. Le fatalisme n'est pas une issue, et le désespoir ne mène pas où je veux aller.

Affronter la vie avec un sourire qui dit aux autres : JE m'en fous. JE suis la personne la plus importante du monde, de mon monde. Allez vous faire foutre. Vous êtes tellement insignifiants, tellement gonflés de votre importance, sans le moindre recul sur votre vie...je me fous de tout et je ris de vous. Je fais ce que je peux, je bricole. J'ai conscience de ma fragilité, de mon échec inéluctable au final, mais je reste debout, sourire au lèvre. Insolent, hâbleur ; je ne me voile pas les yeux. Mon cynisme est la vision que je veut avoir du monde, c'est mon armure contre l'échec, contre la facilité du laisser-aller. Il n'est pas destructeur, il n'est pas protecteur, il est le résultat d'un constat : rien n'a d'importance. Il n'y a pas de plan, pas de dessein autres que les miens.

Ma valeur est nulle, du point de vue des étoiles, je ne suis rien. Je dis que ce constat n'est pas négatif : il m'offre toute la liberté dont je suis capable. Je ne vaut rien, donc je vaux ce que je veux. Et je ris de la vanité de mes propres efforts...mais je reste debout et j'agit toujours.

Faire face. Je tomberais, mais je tomberais en riant. Peu importe, au final, le résultat est le même pour tous, mais j'aurais gagné cet avantage, insignifiant et pourtant tellement important :

je perdrais avec superbe.

Je suis un perdant magnifique.

Et si je vous parait grandiloquent, sachez que je suis d'accord avec vous, mais mieux vaut le ridicule que l'anonymat.

Vivez, souriez, pleurez. Soyez vivant, et faites semblant d'y croire.

mardi 12 juin 2007

Dum pen de bat filius

Une soirée de plus ou je finis totalement plein. Je rentre chez moi et j'écoute le Stabat Mater de Pergolese.
Stabat Mater Dolorosa/Juxtam crucem lacrimosa
C'est magnifique. Je me sens heureux rien qu'a écouter cette musique, qui à tout de même près de 500 ans. Du fond du coeur j'adresse un remerciement au compositeur, en espérant qu'il m'entende.
Dum pendebat filius.
Je me sens toujours aussi SEUL. Mais l'alcool et Pergolèse réussissent à noyer tout ça sous la stupeur et la beauté.
Je vais me coucher. J'espère que j'aurais le courage d'aller en cours demain.
Boire de l'eau. Il faut boire de l'eau.
O quam tristis et afflecta...

dimanche 10 juin 2007

Cantique des Cantiques

Je ne suis pas quelqu'un de très religieux, mais...

1. Que tu es belle, ma Bien-Aimée, que tu es belle ! Tes yeux, à travers ton voile, sont des colombes. Ta chevelure est un troupeau de chèvres couchées sur la montagne de Guiléad (18) ;
2. Tes dents sont un troupeau de brebis tondues remontent du bain, toutes sont mères de jumeaux (19) aucune n'est stérile ;
3. Tes lèvres sont des bandelettes d'écarlate et ta voix (20) est agréable ; tes joues (21), sous ton voile, sont des moitiés de grenade ;
4. Ton cou est la tour de David bâtie pour les trophées, mille boucliers y sont suspendus, tous les carquois (22) des braves ;
5. Tes seins sont deux faons jumeaux de biche paissant parmi les roses.
6. Lorsque le jour soufflera et que les ombres disparaîtront, j'irai au " mont de la Myrrhe " et à la " colline de l'Encens ".
7. Tu es toute beauté, ma Bien-Aimée, tu n'as aucun défaut.
8. Vers moi du Liban, Épouse, vers moi du Liban, tu viendras : tu regarderas du sommet d'Amanâ, du sommet du Schenir et du Hermon, des repaires de lions, des montagnes de léopards.
9. Tu as ravi mon cœur, ma Sœur, mon Épouse, tu as ravi mon cœur d'un regard, par un collier de ton cou.
10. Qu'il est beau ton amour, ma Sœur, mon Épouse ! Il est meilleur que le vin, ton amour ! Et l'odeur de ton parfum préférable à tous les aromates (23) !
11. 'l'es lèvres, Bien-Aimée, distillent le miel ; le miel et le lait sont sous ta langue, et l'odeur de ton vêtement a le parfum du Liban ;
12. Ma sœur, mon Épouse, (tu es) un jardin fermé, une source close, une fontaine scellée ;
13. Tes plantes forment un verger de grenadiers et d'autres fruits délicieux, de cyprès et de nards ;
14. Le nard et le safran, la cannelle et le cinnamome avec toutes sortes d'arbres à encens : myrrhe et aloès, avec tous les aromates précieux ;
15. Une source de jardin, une fontaine d'eau vive et les ruisseaux du Liban !

C'est juste beau.

A part ça, je reviens de Londres. Une semaine en demi-teinte. Je crois que je deviens paranoïaque, j'ai eu l'impression que tout le monde m'en voulait pour quelque chose de non précisé. Ceci mis à part, je me suis bien amusé, excellente représentation de l'Othello de Shakespeare au Globe Theater (théâtre reconstruit sur le plan de celui construit par Shakespeare lui-même, pièces en costumes d'époque...surprenant. C'est a ciel ouvert et on est debout dans la fosse, comme les pouilleux de l'époque). Excellent concert de Turbonegro aussi, parce que la culture c'est pas que les auteurs morts. Et puis des musées superbes et des pubs aux longues pintes.

Niveau sentimental, c'est le Désert des Tartares. J'ai même pensé à m'inscrire sur Meetic, après tout le ridicule ne tue pas. Après renseignements, il semblerait que ça soit payant, et même fort cher. Tant pis.

Plus qu'une semaine de cours. Joie. Qu'est-ce que je vais pouvoir foutre de mes vacances ? Si je reste ici, je sens que je vais péter un cable, quelque chose de solide. Je songe à me barrer en stop n'importe où, Barcelone par exemple, elle a l'air sympa cette ville, c'est plein de squats où on peux dormir et manger sans un rond apparemment. A creuser.

Encore une soirée vide.

dimanche 3 juin 2007

Enfin...

...une soirée sans la moindre petite pointe de déprime. Deux raisons : d'abord, mon retour en fanfare sous Kubuntu, ce qui signifie que je peux enfin avoir accès à TOUTE ma musique, joie. Ensuite en surtout, la présence de la soeurette, qui fignolait ses planches pour son bac d'art plastique (en gros, elle était censé faire 4 planches dans l'année, et vu que c'est une sale glandeuse, elle se retrouve plus où moins à devoir faire 4 planches en une semaine, tout en révisant son bac (c'te blague)). Et ben, j'ai passé une excellente soirée à ne pas trop fumer pour ne pas déranger l'artiste, tout en causant musique classique (oui, je me dois de préciser que ma soeur est une pointure dans le domaine, qu'elle veut plus où moins en faire son métier, et que je ne suis moi même pas trop ignare, ayant usé mes fonds de culotte puis de jean troué sur les chaises du Conservatoire local jusqu'à mes 16 ans).
Playlist de la soirée :
Les Têtes Raides - Gratte-Poil. Pas très classique, mais probablement le seul groupe de chanson française qui ait quelque chose à dire)
Vivaldi - Airs d'opéras. Une découverte : des arias de Vivaldi chanté par un contre-ténor. Pour les ignares, un contre ténor, c'est un monsieur qui chante plus où moins comme une dame. Et oui, ses testicules sont toujours en place, enfin en théorie.
Pergolese : Stabat Mater. Une de mes oeuvres classiques (enfin, baroque, si on veut pinailler) préférées, je l'ai chanté étant jeune et je ne m'en suis pas remis. Tout simplement magnifique, inexprimable.
Poulenc - Stabat Mater. Il faut savoir que le Stabat Mater, comme le Requiem où la Messe, est une prière, qui fait partie de la liturgie catholique. Donc, comme le Requiem où la messe, il en existe un certain nombre de version qui ont exactement les mêmes paroles, mais pas du tout la même orchestration. Celui de Poulenc est nettement plus sombre que celui de Pergolese. Pour la jouer comparaison foireuse, Pergolese, c'est une église de campagne italienne, Poulenc, c'est plus le genre grande cathédrale gothique. C'est puissant, c'est très sombre, et c'est surtout absolument magnifique, dans un genre différent, beaucoup plus austère, moins orné, c'est chanté avec un coeur à quatre voix au lieu d'un duo soprano/alto. Ca a de la gueule.
Les Têtes Raides - Chamboultou : autre album des mêmes, plus rapide, je l'aime moins que Gratte-Poil mais c'est peut-être que je le connaît moins bien.
Et pour finir, actuellement sur vos écrans : Sonate de Brahms pour violoncelle et piano. C'est probablement ma pièce romantique favorite, bien au dessus de Beethoven, elle me prends à la gorge à chaque fois.

Donc voila, si vous voulez vous faire une culture classique, vous savez quoi faire, et bonne chance, je doute que tout ça puisse se télécharger. Je mettrais peut-être du mp3 en ligne si j'ai le temps.

Moralité de la soirée : quand un témoin amical est présent, la solitude affective est moins grande.

PS : je pars mardi matin pour Londres, pas de post pendant cinq jours. Je sais bien que personne ne me lis, mais de toute façon, ça ne peux pas faire de mal, haha. Bye, Lecteur Hypothétique.

samedi 2 juin 2007

Certains nous disent que la fin est proche...

...d'autres qu'on à même pas commencé. (Psykup/Martin X)

Pas posté depuis longtemps, quelque petits problèmes de connection, et un manque de motivation. Rien passé de notable, à part quelques fêtes...je commence à avoir un gros problème, d'ailleurs : je suis incapable de m'amuser dans une fête sans me bourrer complètement la gueule, au point de ne plus savoir ce que je fais. Sinon, je passe la soirée à déprimer sur ma solitude affective. En fait, ce que je recherche dans une fête, c'est de parler vraiment avec des gens, et c'est quasiment impossible. Ce n'est pas une critique, c'est simplement que je souffre d'un sérieux manque émotionnel...comment dire...j'ai besoin d'avoir l'impression de connaître vraiment les gens, c'est à dire d'avoir une conversation un peu "profonde". Parler de la vie, d'amour, apprendre à connaître vraiment quelqu'un. De préférence quelqu'un d'intéressant, bien sûr. Et j'ai tendance à trouver les filles plus facilement intéressantes que les mecs, cela va sans dire.

Peut être que je devrais arrêter les soirées. Mais où vais-je trouver quelqu'un à qui parler ? Je sais que c'est très commun, comme problème, mais ça me bouffe vraiment. A chaque fois que je part pour une soirée, je me dis que cette fois est peut être la bonne, peut être que je vais enfin rencontrer Quelqu'Un. A chaque fois, je bloque sur quelqu'un (quelqu'une, en général), j'essaye de devenir son pote, sans vraiment oser pour ne pas être lourd, et au final, je finis par rentrer chez moi, juste assez bourré pour ne pas penser et rouler, rouler (ouais, je circule en longboard. Comme un skate, mais en plus grand. Ca va plus vite que de marcher, et c'est marrant dans les descentes).

En bref, je ne sais vraiment plus quoi faire pour me trouver une meuf, OK, c'est le problème. Faut continuer, ça finira par venir, mais j'en ai assez marre. Et je continue de me faire des petits scénarios quand je vais me coucher, où je suis dans une situation quelconque et où je fais une Rencontre. J'ai appris à les tuer dans l'oeuf, ça me fait plus de mal que de bien.

I think of one, I dream of two, of anyone, I dream of you (Psykup/Libido).

lundi 28 mai 2007

Restons calme...

...et arrêtons de faire des billets de dépressif à trois euros quatre-vingt-dix. (ce qui, entre parenthèse, représente une somme correspondant à un paquet de tabac à rouler de 30 grammes, que j'ai réussi à économiser/dérober/emprunter à droite à gauche, victoire).
Donc, un billet pas forcément joyeux, mais au moins neutre, parce que celui d'hier était carrément à se flinguer (pour moi en tout cas).

Aujourd'hui je n'ai rien fait à part tuer des zombies en Flash (Boxhead : The Rooms, cherchez, ça en vaut la peine) et lire des trucs. Notamment des trucs sur Infokiosque, qui est un site ouaibe rasemblant des brochures, disons, alternatives, sur plein de sujets différents. Les jargons de sous-cultures m'ont toujours intéressé, et là ça va assez loin, notamment sur l'orthographe et la grammaire détournés sur le mode "antipatriarcal" (ils/elles = illes ; ceux/celles = celleux...je vous jure que je n'invente rien), mais ceci mis à part, il y a de bonnes chose, jetez-y un oeuil. Celles sur le thème de l'Amour et des Relations Affectives/Sexuelles m'ont pas mal plu, entre autres, logique au regard de mes préoccupations du moment, j'imagine. Notamment un bon texte contre l'Amour qui me permettra de passer pour un intellectuel libertaire déconstruit (c'est comme ça qu'ils écrivent, j'y peux rien) au lieu d'un crétin aigri quand je dirais "tfaçon l'amour ça pue" en soirée.

C'est quand même plus la classe.

A part ça, si je suis là c'est parce que mes connards de potes qui devaient m'emmener à un super festi de merde m'ont posé un méga lapin alors que j'avais tout organisé et même tapé 10€ à ma soeur pour le train. Merci les zamis. J'espère qu'il pleut aussi là-bas.

Cordialement vôtre.

dimanche 27 mai 2007

Back (with a vengeance, où pas).

Aaargh. DEUX SEMAINES sans Internet à cause d'un CD perdu. Et j'ai toujours pas de son. Du coup, soirée nolife, je vais essayer de me faire des amis sur un chat quelconque, et si j'y arrive pas je pourrais toujours la jouer au mec blasé et me foutre de la gueule des kikoo-lol. L'avantage d'Internet c'est qu'il y à tellement de cons que pour peu qu'on ai plus de deux neurones et une orthographe correcte, on se sent super supérieur, tavu.
J'ai fini uzdruk depuis longtemps, mais maintenant je lis Oxymore (nan je linke pas, tu cherches, le mec d'uzdruk collabore au truc alors tu devrais pas trop en chier, bonne chance avec ton pote google) et c'est drôle aussi. Plus con, moins triste, marrant.
Sinon, une preuve de plus que je suis un con : tu fais la fête un beau soir, tu te bourres la gueule soigneusement. Normal. Une fille s'approche de toi, vous finissez la soirée à vous faire des papouilles chez elle. Plaisant. Le lendemain, tendresse jusqu'à 18h, puis une copine arrive et soudain, plus rien. Chiant. Profitant d'un moment de solitude, la demoiselle t'annonce que, "il vaut peut être mieux qu'on en reste la les deux, blah".
A ce moment, pour peu que tu te sentes seul et que la demoiselle te plaise plus qu'un peu (ce qui est le cas : loin d'être conne, de la conversation, marrante, assez mignonne, bien foutue, ce qu'il faut quoi), tu es censé réagir. Dire genre "Moi j'ai pas envie", où "On pourrais essayer", où au moins "Tu es sûre ?".
Ben non.
Parce que quand on est un grand guerrier solitaire loin de sa patrie comme moi, on ferme sa gueule, on sourit et on acquiesce, pour ne pas passer pour un con.
Mais putain, pourquoi à chaque fois qu'il m'arrive une merde je dois la fermer, sourire et penser que j'ai dû le mériter ? C'est pas comme si j'avais été élevé dans le catholicisme de base, au contraire. C'est tellement facile de faire le blindé. Si j'avais su comment j'allais me bouffer les couilles, comment ce merdier allait revenir me pourrir la vie tous les jours, je suis même pas sûr que j'aurais eu les couilles de me bouger. Même après, j'aurais pu rattraper le coup, lui demander son numéro, où au moins lui donner rendez vous, qu'on se revoie...même pas. Lui ai laissé le mien, de numéro. Sur un bout de papier, genre grand seigneur. Elle à du penser que je me foutais de sa gueule. Tchao poulette.
Bon, à part ça, le monde va mal, le squat aussi, je suis plus motivé pour faire quoi que ce soit de productif, et j'ai plus un rond pour finir le mois. Joie.
J'ai besoin d'un break.

vendredi 11 mai 2007

Foutus comPUTEurs.

Faible, sans doute, mais merde. Tu veux juste te réinstaller un petit double boot XP/Ubuntu pour pouvoir jouer à Morrowind tranquille, et tu te retrouve à devoir poster sous Windows XP, avec Internet Explorer, et la carte son qui déconne (no music, aargh !).

Rien de particulier sinon. Je lis toujours uzdruk et j'ai quelques appréhensions sur ce que je ferais de mes soirées quand j'en aurais fini avec ses archives, puisque le monsieur ne blogge plus.

J'aimerais être aussi cynique et sombre que lui, au moins je serais tranquille. Je déteste cette perpétuelle impression d'avoir le cul entre deux chaise, et surtout de n'avoir RIEN A DIRE, parce que dans ma petite vie de petit-bourgeois, le plus gros drame à sans doute été une pauvre rupture à deux francs (on parlait en francs à l'époque, takawar) que même des scénaristes pour TF1 n'en voudraient pas. Intérêt zéro, drames zéro. Finalement mon équilibre extérieur tient sans doute à ce qu'il ne m'arrive rien de marquant. J'en chierais probablement si ça m'arrivait (quand ça m'arrivera, plus probablement), mais je voudrais me prendre une bonne claque dans la gueule, histoire de relativiser un peu tout ce bordel.

Pour voir ce qu'on à dans le ventre, quelle autre solution que de s'ouvrir le bide ?

jeudi 10 mai 2007

Envie d'innonder Internet en écoutant Beethoven. Pourquoi ce blog ? Pour pouvoir écrire des conneries, sur un peu tout, ce qui m'emmerde, ce que je trouve beau, ce qui me rends triste, voir tout à la fois.
Semaine pénible. A. se fait tabasser (si il y à une chose que je ne supporte pas, ce sont les mecs qui tapent sur les filles, ça sonne bateau mais c'est vrai), l'organisation du squat qui déconne, et N. que je ne reverrais pas avant juin parce que je suis trop con pour lui demander son numéro. Total : pas envie de faire la fête, une soirée Internet chez moi à ne rien faire, surfer, lire des vieux blogs, écouter Beethoven et Sigur Ros et Hooverphonic et Radiohead. Au secours. Je n'arrive même pas à pleurer. Cigarette.

Je fume trop ce soir. Autant pour mes poumons que mon portefeuille, d'ailleurs. J'aurais l'air malin le 15 mai avec plus un rond pour m'acheter des clopes, à faire le parasites dans les soirées, si j'ai encore envie d'y aller. Finalement, je vais peut-être me taper une où deux semaines en ermite, sans parler à personne, ça me fera du bien. A creuser.

Si je veux faire ce gloub, c'est probablement surtout parce que j'ai envie d'avoir un accès à mes pensées autre que l'introspection. me relire comme je relis Uzdruk, JBR, Maddox, Jean-Pascal...tous ces types que je ne rencontrerais jamais mais qui me sont plus précieux que la majorité des gens que j'ai pu rencontrer dans ma vie. Pour apprendre à écrire, aussi. Copier, je sais faire, imiter le style. Mais mon style à moi, à quoi il ressemble ? On verra bien. Je me rends bien compte que j'écrit comme JBR, c'est d'avoir passé la soirée à le relire...on verra avec le temps, si j'arrive à continuer.

Pas envie de dormir. Faut boucler, ce billet est trop long...enfin, peu importe au fond. Bonsoir, lecteur hypothétique. Bonsoir, moi qui vais me relire un jour, dans une heure où dans trois ans.

Bonsoir.