dimanche 27 mai 2007

Back (with a vengeance, où pas).

Aaargh. DEUX SEMAINES sans Internet à cause d'un CD perdu. Et j'ai toujours pas de son. Du coup, soirée nolife, je vais essayer de me faire des amis sur un chat quelconque, et si j'y arrive pas je pourrais toujours la jouer au mec blasé et me foutre de la gueule des kikoo-lol. L'avantage d'Internet c'est qu'il y à tellement de cons que pour peu qu'on ai plus de deux neurones et une orthographe correcte, on se sent super supérieur, tavu.
J'ai fini uzdruk depuis longtemps, mais maintenant je lis Oxymore (nan je linke pas, tu cherches, le mec d'uzdruk collabore au truc alors tu devrais pas trop en chier, bonne chance avec ton pote google) et c'est drôle aussi. Plus con, moins triste, marrant.
Sinon, une preuve de plus que je suis un con : tu fais la fête un beau soir, tu te bourres la gueule soigneusement. Normal. Une fille s'approche de toi, vous finissez la soirée à vous faire des papouilles chez elle. Plaisant. Le lendemain, tendresse jusqu'à 18h, puis une copine arrive et soudain, plus rien. Chiant. Profitant d'un moment de solitude, la demoiselle t'annonce que, "il vaut peut être mieux qu'on en reste la les deux, blah".
A ce moment, pour peu que tu te sentes seul et que la demoiselle te plaise plus qu'un peu (ce qui est le cas : loin d'être conne, de la conversation, marrante, assez mignonne, bien foutue, ce qu'il faut quoi), tu es censé réagir. Dire genre "Moi j'ai pas envie", où "On pourrais essayer", où au moins "Tu es sûre ?".
Ben non.
Parce que quand on est un grand guerrier solitaire loin de sa patrie comme moi, on ferme sa gueule, on sourit et on acquiesce, pour ne pas passer pour un con.
Mais putain, pourquoi à chaque fois qu'il m'arrive une merde je dois la fermer, sourire et penser que j'ai dû le mériter ? C'est pas comme si j'avais été élevé dans le catholicisme de base, au contraire. C'est tellement facile de faire le blindé. Si j'avais su comment j'allais me bouffer les couilles, comment ce merdier allait revenir me pourrir la vie tous les jours, je suis même pas sûr que j'aurais eu les couilles de me bouger. Même après, j'aurais pu rattraper le coup, lui demander son numéro, où au moins lui donner rendez vous, qu'on se revoie...même pas. Lui ai laissé le mien, de numéro. Sur un bout de papier, genre grand seigneur. Elle à du penser que je me foutais de sa gueule. Tchao poulette.
Bon, à part ça, le monde va mal, le squat aussi, je suis plus motivé pour faire quoi que ce soit de productif, et j'ai plus un rond pour finir le mois. Joie.
J'ai besoin d'un break.

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